Personnes atteintes de maladies graves en Algérie, faut-il sensibiliser les autorités locales ?

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Personnes atteintes de maladies graves en Algérie, faut-il sensibiliser les autorités locales ?


Dans notre sondage concernant le cas Mounib, nous vous demandions de définir et d’identifier  les formes  que pourrait prendre la contribution de la diaspora algérienne pour venir en aide aux personnes qui se trouvent dans la même situation.

Sur les 270 répondants, 35% privilégient la sensibilisation des autorités locales. 21.2% sont d’accord avec la proposition de créer une fondation pour la prise en charge  de ce genre de cas. 17.1% font confiance au réseau associatif de la communauté pour répondre efficacement à ce genre de prise en charge. Enfin, 10.6% croient que le cas Mounib et les autres cas semblables ne sont pas du ressort de la communauté.

Rappelons qu’en marge du douzième sommet de la Francophonie tenu à Québec du 17 au 19 octobre dernier, M. Djamel Ould Abbes, ministre algérien de la Famille ,la  Solidarité nationale et de la Communauté nationale établie à l’étranger, a rencontré samedi 18 octobre à Montréal des membres de la diaspora algérienne du Canada. En réponse à une question, posée par les représentants du CCA, relative à l’absence du ministère de la solidarité dans la campagne d’aide au petit Mounib qui a mobilisé les Algériens à travers le monde, M. Ould Abbes a estimé qu’on ne devrait pas le juger sur une opération ponctuelle et a rappelé la prise en charge par son ministère des victimes des nombreuses catastrophes humanitaires qu’a connues l’Algérie durant les dernières années. Catastrophes qui, rappelons le, ont mobilisé tous les algériens en Algérie et ailleurs et pas uniquement l’état. On se demande cependant si le soutien apporté par l’état aux victimes de ces catastrophes nationales est considéré comme solidarité ou simplement comme un devoir envers ses citoyens.

Après une analyse rapide et sommaire de ce sondage, il appert qu’une majorité de répondants  accordent une importance de premier plan à l’implication des autorités locales pour régler ce problème. La question que l’on se pose maintenant est la suivante : Si nos autorités n’étaient pas en mesure de prendre en charge ce genre de cas, alors que le pétrole se vendait à 147$ comment pourraient-elles le faire avec un pétrole en chute libre ? Sachant que les recettes du pays sont basées essentiellement sur cette ressource naturelle.

Pour les gens qui souhaiteraient savoir plus sur le jeune Mounib, nous les invitons à visiter le lien suivant : Appel d’aide à Mounib

La rédaction !


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