Et juteux naânaâ. Les très sereins et non moins fatalistes habitants de la ville dIllizi wa dawahiha, ont pourtant tout fait pour rendre le séjour de nos amis les criquets en terre algérienne, aussi confortable qu’un séjour tous frais payés dans les Spas les plus idylliques de ce monde. Rien a faire, ils nous ont tourné le dos et gommer toute référence à l’Algérie dans leur plan de vol. Le tourisme en Algérie ya hbibi relève de la métaphysique, pour vous dire la vérité, le nombre de touristes en Algérie est égal ou inférieur au nombre d’algériens qui visitent nos différents musées. Mais notre ministère du tourisme, en torturant les statistiques, arrivent à leur faire avouer une augmentation de plus de 14%, selon une dépêche de l’APS en date du 26 09 2004 Galek « 155.581 touristes ont visité l’Algérie durant le premier semestre de l’année 2004 soit une hausse de 14,52 % par rapport à la même période de l’année écoulée, selon des statistiques du ministère du tourisme. Ce chiffre représente 32,15 % du nombre total des touristes y compris les algériens résidants à l’étranger… » yaw welit anssok ya hbibi !
Si j’ai bien compris, wa Allahou Aâlam, les Algériens qui rendent visite à leur famille en Algérie sont utilisés par les fonctionnaires du ministère du tourisme comme une levure pour faire gonfler les statistiques. Je ne voudrais pas vous entraîner dans les profondeurs humides et ténébreuses de l’épistémologie hégélienne mais il faut quand même s’entendre sur la définition du touriste ya Shabna. Les Algériens qui rendent visite à leurs familles en Algérie, passent-ils leurs nuits dans nos beaux hôtels? Mangent-ils régulièrement pendant leur séjour dans nos propres et accueillants restaurants? Changent-ils leurs Euros et Dollars dans nos magnifiques banques? Et pour terminer, prenons l’exemple des Algériens du Canada, voyagent-ils à bord des Airbus d’Air Algérie quand ils visitent le bled? La réponse à ces quatre questions est NON, lala, makanche menha ,Wallah Walou.
L’Algérien qui visite le Bled est en réalité, un clandestin qui voyage dans le mauvais sens du Trafic, point final. Il dorlote ses papilles gustatives avec des mets fraîchement sortis de la marmite de sa maman. Plonge, pieds et mains liés, dans la promiscuité joviale des appartements exigus et surpeuplés dans le seul but d’oublier l’impitoyable isolement urbain des villes occidentales. Mais, plus que tout autre chose, l’Algérien aime la douce magie provoquée par la rencontre, sur un terrain neutre, entre les devises étrangères et l’inénarrable Dinars algérien. Donne-moi un bel Euro, je te rends 12 salopards (Dinars) est le refrain d’une chanson reprise à l’unisson par les Algériens de Bilad Almahjar.
Messieurs, Dames, ladys and gentlemen sayiddati Sadati, fiers et orgueilleux fonctionnaires de Wizzarat Assibaha (ministère de la natation), dites-moi pour l’amour de Dieu en quoi Sommes-nous des touristes? Yaw je veux comprendre wela nabda anssok men tarf !
ÂneRoi
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