La dure réalité des familles Algériennes :
Bilan d’un écrit qui ne visait qu’à donner une brève et furtive image de quelques membres de la communauté algérienne.
Grande est ma surprise de constater que l’article « La dure réalité des familles Algériennes » ait connu un tel engouement et surtout qu’il ait interpellé de nombreux compatriotes.
Omar Abdelkhalek Avec la collaboration de Youcef Bendada
Sa publication sur le site Salamontréal.com a donc permis une visibilité plus grande et le contenu de cet article n’avait aucune prétention de voyeurisme ni même n’entendait décrire une situation alarmante ou dégradante. D’ailleurs avant de le publier, je craignais que le thème verse dans la frustration collective.
Cela n’a pas été le cas. Bien au contraire et les nombreux commentaires des lecteurs –Internautes ont compris que la description d’une réalité que vivent nombreux de nos compatriotes est une aberration si l’on se réfère à la qualité de notre immigration, si souvent rappelée par les officiels tant Québécois que Canadiens dans les documents officiels.
C’est ce paradoxe qui nous a conduit à faire connaître la situation de certains de nos compatriotes et parmi eux quelques uns de nos amis.
Il n’est point besoin de revenir sur les conditions qui nous ont tous conduit à choisir la voie de l’immigration, toutefois, et ce n’est plus un secret pour personne, plusieurs parmi nous ont déchanté devant une sorte d’adversité inattendue d’ailleurs qu’ils ont rencontré. D’autres ne s’étonnent plus devant les barrières qu’ils rencontrent pour la réussite de leur intégration dans la société d’accueil, par défaut de trouver du travail en rapport avec leur diplôme et/ou leur expérience.
La pauvreté, relative, d’une partie de la communauté nationale établie au Canada, n’est pas également un secret, puisque les statistiques en font cas aujourd’hui, comme hier.
Mais pour faire brièvement l’économie des réactions des commentateurs, il est clair, qu’il n’y a pas une unanimité dans les commentaires mais il faut reconnaître qu’une idée nette se dégage : Il n’y a pas une cohésion au sein de notre communauté qui parait donc divisée et sans espoir de peser dans l’échiquier politique que ce soit vis-à-vis de la municipalité de Montréal ou résideraient plus de 40 000 algériens, de la province du Québec et du Canada.
Des états généraux de la communauté ?
Dans quelques commentaires reçus, il est fait mention que la communauté algérienne gagnerait à s’inspirer de certaines autres communautés qui ont su et pu se frayer de la place, malgré le niveau d’instruction bien en dessous de la moyenne que les compatriotes alignent.
Certains parlent d’union, de cohésion, et proposent de tenir une sorte « d’états généraux ».
C’est là, il nous semble, une excellente idée qui mérite d’être approfondie, réfléchie et acceptée par les membres de notre communauté. Ce n’est certes pas une chose facile de faire ce type d’exercice, au sein d’une communauté que nombreux sont ceux qui se plaisent à dire que c’est une communauté divisée.
Continuer à tenir ce type de langage n’est pas pour faciliter la tenue et la matérialisation d’un tel projet.
Pour se faire, et cela ne relève pas des 12 travaux d’Hercule, il s’agira de saisir cette occasion aujourd’hui qu’enfin un groupe se saisisse du projet et se mette au travail pour tracer les contours de ces états généraux.
Les compétences sont nombreuses et sont prêtes, je n’ai aucun doute la dessus, de s’investir dans un travail de bénévolat pour qu’elles mêmes et leurs descendance plus tard ne souffrent d’une telle situation.
Je ne terminerais pas sans faire appel aux membres du mouvement associatif (Tafsut, Rac, Tirrugza, CCA, UDAAC, Enfants d’Algérie, CFA, AFAC, …, et j’en oublie certainement) et également aux compatriotes qu’un tel projet exige des propositions et qu’enfin, la communauté ait quelque chose à se mettre sous la dent pour un avenir meilleur.
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